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Chirurgie de la cataracte, pourquoi il ne faut pas attendre

La Clinique Mozart, située à Nice, offre un plateau technique complet dédié à la chirurgie de la cataracte, avec un bloc opératoire spécialement dédié aux opérations d’ophtalmologie.

L’opération de la cataracte est l’acte chirurgical le plus pratiqué en France (450 000 interventions en 2006). La cataracte est liée au vieillissement de l’oeil qui entraine une opacification du cristallin.

Une intervention chirurgicale de quelques minutes est alors nécessaire pour remplacer le cristallin par une lentille artificielle appelée implant.

Il faut savoir que la cataracte est la 1ère cause de cécité dans le monde (pays en voie de développement).

La cataracte atteint plus d’une personne sur cinq à partie de 65 ans, plus d’une sur trois à partir de 75 ans et près de deux sur trois après 85 ans.

Baisse de la vue, brouillard, éblouissement à la lumière vive… le seul traitement est chirurgical.

Il existe aujourd’hui deux types d’implants pour traiter la cataracte:

  • Soit un implant dit « monofocal » qui restaure la vision de près ou la vision de loin.
  • Soit un implan dit « multifocal » qui permet de retrouver la vision de près, la vision intermédiaire et la vision de loin.

L’OPERATION DE LA CATARACTE A LA CLINIQUE MOZART, NICE

L’ophtalmologie constitue un champ d’action privilégié pour la chirurgie ambulatoire (sans hospitalisation). A la Clinique Mozart de Nice, cette spécialité a été depuis dix ans précurseur en matière de non hospitalisation et dispose de structures spécialement adaptées servies par des personnels spécifiques, entraînés et dédiés.

1 Quels patients?

Tous les patients adultes peuvent éviter l’hébergement sans perdre la moindre sécurité. L’hospitalisation n’est médicalement obligatoire que dans un nombre réduit de cas. Beaucoup de nuitées procèdent encore trop fréquemment d’exigences sociales ou d’environnement (distance, solitude… ), ou d’un état général défaillant exigeant une surveillance renforcée durant et après l’opération. On estime que 70 à 85 % des patients de la Clinique Mozart n’ont pas besoin d’être hospitalisés pour une opération de la cataracte à Nice.

2 L’opération

La chirurgie de la cataracte occupe la première place. Environ 300 000 interventions par an en France avec une croissance de 3 % par an. L’intervention est une chirurgie phare de la spécialité et des actes de réhabilitation. 98 % des cas se terminent sans complications opératoires et la moitié de celles survenant après peuvent être traitées et améliorées. Il est rare d’avoir autant de succès sur une population où l’âge moyen des opérés est de 72 ans en milieu urbain et 74 ans en campagne. Les progrès de la procédure chirurgicale sont importants : petite incision, phaco-émulsification et implant souple transforment la période de récupération visuelle qui débute dès la fin de l’opération.

Contrairement à l’idée rampante : il est inutile, voire risqué, d’attendre que la cataracte soit mûre, ceci accroît les dangers opératoires. Les glaucomes jouissent d’une réputation de chirurgie précise et ouverte aux complications. En fait, ils ne demandent qu’une bonne connaissance de l’anatomie et un geste précis pour se dérouler rapidement et efficacement. La trabéculectomie, la sclérectomie non perforante, l’iridectomie sont des opérations courantes et peu agressives en première intention. L’opération est associable à celle de la cataracte. Le risque général lié à l’acte chirurgical est quasi nul. Ni la morbidité ni la mortalité ne soutiennent l’idée d’une mobilisation sécuritaire semblables à celles d’actes invasifs nettement plus lourds.

L’ophtalmologie ne connaît ni la transfusion ni les grandes variations des fonctions vitales. Les modalités humaines de prise en charge sont les paramètres les plus importants en matière d’ambulatoire selon des procédés d’anesthésie allégées. L’encadrement infirmier et administratif est modèle à la Clinique Mozart, en ophtalmologie à Nice. Depuis 10 ans les cliniques et établissements hospitaliers extérieurs sont venus observer ce fonctionnement.

La durée opératoire est courte. Une opération de la cataracte peut ne demander qu’une dizaine de minutes comme 3 fois plus et rarement au delà. Le risque zéro n’existant pas, une information complète est délivrée oralement et par écrit. Elle est étayée par un entretien avec l’infirmière. La douleur post-opératoire est fréquemment limitée à une simple gêne. Le risque infectieux est grave mais heureusement exceptionnel. La surveillance est simple.

3 Les personnels et le circuit

L’ophtalmologiste effectue des actes relativement bien réglés et faisant appel à un support matériel sophistiqué. L’apprentissage opératoire exige des années car les opérations oculaires sont pour la plupart des interventions sans réelle seconde chance. Les chirurgiens maladroits n’ont pas de place en ophtalmologie. L’équipe a adopté les mêmes procédés techniques et tous les opérateurs peuvent effectuer des actes similaires. Les infirmières ont une grande responsabilité en préparant le patient à l’intervention. Les étapes d’explication et d’information sont primordiales. Connaissant bien les malades elles établissent une communication élevant la sécurité de l’ensemble du protocole. Le jour de l’opération, la prise en charge est complète jusqu’au retour à domicile qui intervient une trentaine de minutes après la fin de l’acte. Le séjour ne dépasse donc pas plus de deux à trois heures. L’accompagnant ne perd pas son temps et la présence à l’hôpital est presque aussi courte qu’une consultation et son attente! La qualité des soins est maintenue par des procédures écrites dont l’application est régulièrement examinée.

4 L’anesthésie et l’analgésie

L’époque de l’anesthésie générale en ophtalmologie en tant que facteur de meilleur pronostic opératoire est révolue. Certes, des cas particuliers existent mais ils deviennent rares. En tout état de cause, une anesthésie générale peut être suivie d’un départ le même jour.

L’anesthésie locale a pignon sur rue. A la Clinique Mozart de Nice, donc, ni une anesthésie générale ni une anesthésie locorégionale mais ce que l’on nomme une analgésie topique qui ne comporte aucun effet global sur l’organisme. Dans la majorité des cas elle s’effectue uniquement avec des gouttes insensibilisantes. Ce n’est qu’en cas de besoin qu’une adjonction est effectuée par injection ou infiltration locale. Un sédatif ou calmant par voie générale est souvent superflu. La réglementation conduit à proposer une consultation pré opératoire avec un médecin anesthésiste qui tend à évaluer le statut général. Si alors la méthode préconisée ne demande aucune anesthésie loco-régionale ou anesthésie générale, le médecin anesthésiste ne participe pas à l’opération en raison de l’absence d’acte à effectuer. La surveillance per-opératoire des analgésies topiques est conduite par l’équipe ophtalmologique. Cette façon de faire est sûre et fiable.

5 Les résultats

Ils sont excellents. Au plan visuel, 90 % des opérés indemnes d’autres maladies oculaires voient plus de 5/10 èmes dans la semaine suivante. Comme les malades ne reçoivent aucune drogue générale ils sont très frais et détendus en quittant le dispositif. L’anxiété qui peut les envahir un peu avant l’opération est vite dissipée par la qualité de la prise en charge et le professionnalisme des soignants. Les anciens opérés insistent tous sur la confiance entre tous les acteurs et qui constituent le meilleur des tranquillisants. L’opération de la cataracte est une intervention pilote permettant à la très grande majorité des malades de se délivrer d’un handicap croissant. Le circuit de soins est si simplifié et si perfectionné pour une sécurité constante que le séjour dans l’hôpital est réduit à une demi-demi journée. Bien peu d’établissement de santé public ou privé sont en mesure d’assurer une telle prise en charge, aussi simple et rapide, rendue possible à la Clinique Mozart par l’hyperprofessionalisme des soignants et la levée de la plupart des obstacles corporatifs et économiques.

Docteur Dan Alexandre LEBUISSON